Voici une brève description de la commande Digitale des TRAINS.
Je me contente ici de décrire le système DCC, même si d'autres systèmes existent (notamment Marklin)
Pour commencer, je signale que ce descriptif n'est pas un livre complet sur le DCC .Je décris ici le système pour qu'il soit compris par tout un chacun. Pour approfondir et pour une documentation technique, il y a de la littérature disponible pour cela.
Pour commencer, décrivons le système analogique, qui est très simple.
Une tension DC est appliquée sur les rails.
Cette tension se transmet au moteur de la locomotive par les roues et prises de courant. C’est de cette façon que la puissance est transmise à la locomotive.
Pour que la machine avance plus vite, on applique une tension plus grande.
Pour inverser le sens de circulation, il suffit d'inverser la tension appliquée sur les rails
Ce système est très simple, mais il se complique rapidement si on veut des accélérations et décélérations pilotés automatiquement, si on veut faire circuler plusieurs locomotives sur une seule voie, etc...En effet, dans ce système, si on met plusieurs locomotives sur la même voie, elles rouleront à peu près à la même vitesse et dans le même sens. Pour arriver à contrôler ces locomotives de façon distincte, il faudra créer des tronçons de voie séparés (alimentés de façon séparée)
C'est la que le système DIGITAL prend toute sa place.
Dans ce système, tout élément qui peut être contrôlé est muni d'un organe de contrôle (Décodeur) et l'utilisateur possède une centrale de contrôle.
Pour combler le manque de facilité de contrôle des systèmes analogiques, les fabricants ont proposé des solutions, mais ces systèmes n'étaient pas compatibles entre eux (du à la concurrence trop importantes des fabricants)
L'association américaine de modélisme ferroviaire (NMRA National Model Railroad Association) a alors décidé de créer un standard, en collaboration avec les fabricants. C'est ainsi qu'en né le DCC. Le standard défini les type de signal présent sur les voies, le protocole qui doit être utilisé, etc...
Pour être compatible avec le standard DCC, un décodeur doit passer un minimum de tests, mais ca ne veut pas dire que le décodeur reconnait toutes les fonctions de toutes les centrales. En effet il y a des fonctions optionnelles. Par exemple, tous les décodeurs n’émettent pas du son, mais tout décodeur sonorisé est capable de comprendre les ordres de toute centrale lui indiquant de faire avancer la locomotive.
Dans un système à commande digitale (comme le DCC), la tension appliquée aux rails sert à apporter la puissance aux moteurs, mais aussi à transmettre de l’information aux organes de contrôle. La centrale envoie des données sur les voies chaque fois que l’utilisateur effectue une action sur la manette de contrôle. Le DCC est une norme aussi bien sur le câblage (Prises 6 et 8 broches, Prises 21MTC) que sur le protocole de communication des données. Le fait que ce soit une norme permet à un utilisateur d’utiliser des objets provenant de différents fabricants.
Le système est composé de 5 éléments de base :
En général, lors de l’achat d’une centrale, la manette et l’alimentation sont fournis. La centrale étant munie en interne d’un booster. Il ne reste donc plus qu’à installer un décodeur dans la locomotive.
La centrale étant le cœur du système, il faut accorder un minimum d’attention lors de l’achat de celle ci. A mon avis, pour un achat de départ, il faut se poser la question de ce qu’on veut faire de la centrale, non pas au départ (dans la phase d’apprentissage) mais dans un avenir relativement lointain. En effet, toutes les centrales ne se valent pas, elles n’ont pas toutes les mêmes fonctionnalités et les mêmes possibilités d’évolution.
Voici une liste (non exhaustive) des limites/possibilités :
De la même façon que pour la centrale, le choix d’un décodeur doit se faire en fonction de ce que l’on veut. Le prix d’un décodeur peut varier de 1X à 3X pour un décodeur de base et plus pour un décodeur avec son.
La fonction principale d’un décodeur est de lire le signal présent sur la voie et de transmettre les informations au moteur, aux éclairages, aux accessoires éventuels
Un décodeur peut avoir des fonctions qu’un autre n’a pas :
Il peut être intéressant de contrôler les aiguillages pour la centrale. Surtout si la centrale permet de créer des routes complètes d’un seul bouton ou si le contrôle se fait automatiquement par ordinateur. Si ce n’est pas le cas, ca peut devenir très vite compliqué de contrôler manuellement une locomotive, et les aiguillages par la centrale.
Dans le cas d’un contrôle purement manuel, beaucoup de gens restent à la commande analogique par boutons dans des boitiers, ce qui demande un effort important d’installation, mais est très simple et pratique à utiliser.
Les décodeurs d’aiguillages ont, comme les décodeurs de locomotives, des fonctions que d’autres n’ont pas. Par exemple, tous ne contrôlent pas les moteurs lent, tous ne contrôlent pas les moteur à solénoïde. Il y a des décodeurs DCC uniquement et des décodeurs multi-protocoles (DCC, Marklin,…)
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